poésie
L'ANGE QUOTIDIEN
1998.
De l’ange quotidien,
Le cœur envahi
Sublime sa légende.
De cette fulgurance,
La rutilante incendiaire
S’exalte volcanique.
A ce grand jeu impétueux,
Orphée refleurit
Sur cette terre d’O,
Miroir du cœur.
L’instant surgit
Entre idéal et réel,
Et, dans tes vertus,
Je m’ abîme, libre,
Pour m’exhausser,
A deux.
¢
ROMANCE ZEBREE
1998.
Le sort, trop fort !
Le silence bruit des mots
sur des maux d’amour,
comme blandices au fil de l’eau.
Du cœur, enfin béant,
s’effiloche la suave lexie,
en elle se répand ravie,
l’emplit, et, du délice la noie.
Du flot sucré de mon âme,
innocente de plaisir,
la dragonne se désaltère.
La latence est suspendue
à l’orgie de la tentation.
Du temps, aux rêves d’été,
la chatoyante facétieuse s’offre,
complice d’amour impénitent.
Ses lèvres de fétiche incarnat
roucoulent, trahissent, jubilent
de cet éclat connivent,
et, de cette irrésistible possibilité,
son âme vacille, fascinée.
Le fatum est clair, c’est elle,
tubéreuse anis coquelicot,
Laurencin Lancelot Loti Lumière,
ces ailes que j’aime en L,
ange de feu voluptueuse,
gracile beau démon,
œil, oreille, nez, peau, langue,
au délice super lascif,
dont je caresse, extravagant,
le charisme immense.
Ensemble.
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